L'année 2012 est finie et nous avons été heureux de vous proposer tous ces nouveaux artistes . Voici les expositions auxquelles l'Ane Bleu vous a convié :
Nicole PFUND peinture vendredi 10 février au 19 février
A travers les étranges personnages que Nicole PFUND met en scène ,nous sommes conviés dans l'attente. Le sujet ne réside pas dans ces musiciens, mais dans la mise en espace de cette période où l'on se trouve dans l'entre-deux, l'action, l'inaction, la solitude, l'espace d'intériorisation. Ses tableaux sont remplis de silence que seuls les instruments de musique peuvent contrecarrer. Nicole PFUND nous propose un parcours original. Quelques images du vernissage (Nicole Pfund avec son manteau rose et son écharpe verte, très à l'aise) où une centaine de personnes se sont retrouvées malgré le grand froid. L'envie de culture et d''art donne des forces ! Une belle exposition très bien accrochée, un univers cohérent que celui de Nicole qui au passage est dans une parfaite maitrise de son sujet avec une gamme de couleurs superbes. Bravo !!!
Roselyne JOUSSEAUME peinture vendredi 23 mars au 9 avril et les 13.14.15/4 /2012
Roselyne JOUSSEAUME nous conduit dans le monde du cirque,du thêatre antique, cercle des histoires qui par un jeu de passe-passe se transforment en magiciens, animaux, personnages masqués. Pris au piège de la magie dans cette toile à ciel ouvert, Roselyne JOUSSEAUME nous mène au delà du réel; la peinture subtile rythme nos songes.
Daniel LIVARTOWSKI Vendredi 11 au 20 mai
Ce qui caractérise la démarche picturale de LIVARTOWKI, c'est cette attitude fondamentale vis-à-vis du sujet, cette espèce d'iconoclasme figuratif qu'il pratique avec une attirance évidente pour les pronfondeurs abyssales de l'âme humaine. Le miracle de cette peinture consiste en ce qu'elle arrive à peindre des êtres vivants à partir d'un mouvement qui est un mouvement de recul, de négation de la personnalité, hors de tout illustration. Manière de bâtir des portraits à partir de la matière, en faisant table rase de tous les élèments qui participent à la figuration. Beaucoup de monde au vernissage et une belle ambiance. Et cette fameuse et réjouissante phrase de l'artiste Daniel Livartowski : "Cela fait 40 ans que je fais cette epinture et je n'ai pas l'intention d'en changer! ".
Catherine GUIRAUD et Patrice LIRON du 29 juin au 15 juillet
Catherine GUIRAUD construit ses tableaux avec un minimum de couleurs, de terre de sienne au jaune de naples. Le voyage à travers ces teintes nous imprégnent d'émotions, une approche de l'infiniment petit à l'horizon sans partage. Ces formes, nous les retrouvons seulement avec un certain regard.
Une meute de chiens rouges : Patrice LIRON. Quels sont ces animaux ? Quels chiens nous guettent au détour d'un chemin? Meute de chiens d'une chasse à courre ou animaux errant? Ces chiens,exhibent la marque du labeur humain, trace de vendange et d'une longue vinification. Animal domestique ou bête humaine. Le chien rouge robuste construit de douelles de chêne. Rougis,brûlés, ces cinq bestioles à l'arrêt vous fixent tels des Diogène, elles vous interrogent font face, barre le passage,on ne sait si elles vont vous mordre ou jouer.
Philippe AÏNI du 27 juillet au 15 août
Philippe AINI pétrit, contraint, révèle les méandres de nos êtres. Son geste façonne la matière, et fait vivre les couleurs.AÏNI applique sur ses oeuvres des rembourages de matelas. Ses humains sont en souffance, leurs corps sont déformés par des convulsions. L' artiste représente l'humanité meurtière à la recherche de son rachat. Les signes en forme de corps, l'écriture des corps est au centre de la recherche actuelle de l'artiste.
Jean-Claude PRINCIAUX du 28 septembre au 7 octobre
Jean Claude PRINCIAUX est un photographe dont les prises de vue singulières nous déstablilisent, une forme, une ombre, une lumière, un noir profond, le noir de la nuit, ou la lumière arrive par une fenêtre, l'espace se modifie, la valeur du noir mord dans la clarté, un rayon imprécis et pourtant l'objet est bien présent.
Marie EMERY du 9 au 18 novembre
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La mise en lumière se fait rouge, la métamorphose est en rouge. Marie EMERY choisit de se perdre dans les méandres d'une couleur, elle glisse parfois pour mieux souligner un noir étrange qu'accompage un jaune orangé et la fusion devient tableau. Le sens des mots, la recherche par l'écriture des couleurs.
« Tant qu'il ne les avait pas découverts … les monts et les fleuves n'existaient pas. Ils sont nés en lui à l'instant où son regard s'est emparé d'eux. Et l'ébranlement intérieur qui en est résulté, en éveillant sa source, lui a donné l'impression de naître ». Charles juliet à propos de Shitao.
Jean-Pierre SERFERIAN et Patrice LIRON du 14 au 23 décembre
Nous retouvons avec la gravure Patrice LIRON.
« La main grave, marque, au couteau, à la gouge des blocs de bois ,les outils creusent, hachurent,
découpent,parfois avec violence.
Un assemblage compose des histoires à partir d'images vécues puis recyclées.
Les panneaux de bois et la phase d'impression sont considérés comme des lieux d'expérimentation,
de réflexion et produisent des énigmes.
Tout ce que vous verrez cache, quelque chose d'autre... »
Les gravures de Jean Pierre SEFERIAN retracent le passé de ses ancêtres, la traversée du désert de Syrie
une longue route désertique, seul espoir de survie du peuple arménien pour échapper au massacre de 1915 en Turquie. Ses fines sihouettes sont le témoignage de ceux qui sont restés sur la route du désert, et aussi un hommage aux rescapés.
